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Gestionnaire de Parc - Les 7 questions à se poser

Gestionnaire de Parc - Les 7 questions à se poser

1. Comment comparer véhicule thermique, PHEV et véhicule électrique en termes de TCO ?

Moteur thermique, PHEV ou encore VE : quelle motorisation est la plus adaptée à vos besoins ? Quel est le kilométrage exact à prendre en compte ? Quels facteurs sont importants et quelle analyse doit-on faire en fonction du pays ?

Trois facteurs cruciaux se démarquent cependant, et ce dans n’importe quel contexte :

Premièrement, le choix des véhicules eux-mêmes, y compris leur finition, leur moteur exact, leur puissance, leur consommation d'énergie, les équipements supplémentaires, etc… Tous les véhicules ne sont pas équivalents.

Ensuite, le pays et sa situation économique : les mesures fiscales, le coût de l'énergie (carburant et électricité) et les taxes, qui peuvent considérablement varier.

Enfin, les conducteurs et leur comportement au volant. Quelles sont les options de recharge dont disposent vos conducteurs, et dans quelle mesure leur conduite est-elle calme, souple ou sportive ? Conduisent-ils principalement sur autoroute ou plutôt en ville ? Ces considérations ont un impact important sur le choix de motorisation et le TCO.

2. Les voitures électriques auront-elles un impact sur la sécurité de mes conducteurs ?

Conduire une voiture électrique offre une expérience différente de celle d'un modèle à moteur thermique. Une motorisation électrique favorise une conduite plus souple et plus détendue. L'absence de bruit du moteur crée également un environnement paisible, pour un trajet plus tranquille qu’avec un moteur qui tourne à plein régime.

Les véhicules entièrement électriques sont également équipés de fonctions spécifiques qui peuvent améliorer la sécurité du conducteur. Par exemple, le freinage par récupération est un atout considérable par rapport aux véhicules thermiques, car la voiture commence automatiquement à ralentir dès que le conducteur lève le pied de l'accélérateur. Si un conducteur freine pour éviter une situation dangereuse, une voiture électrique commencera à décélérer plus tôt qu'une voiture thermique.

3. Quelle est la méthode de recharge la plus économique ?

Charger une voiture électrique peut sembler moins simple que de faire le plein d'un véhicule thermique. Il ne s'agit pas simplement de trouver une station-service et de payer un certain montant par litre. Cependant, elle peut se faire de différentes manières, en fonction des besoins du conducteur et de l'infrastructure disponible, à la maison, au bureau, dans la rue ou sur les autoroutes. En termes de coût, la recharge à domicile ou au bureau est la solution la plus économique, car le prix du kWh est contractuel et moins cher que l'électricité proposée dans les espaces publics. La recharge dans la rue est très pratique, mais elle est entravée par un manque de réglementation et de transparence en termes d'approches tarifaires. Le prix du kWh peut varier d'un opérateur à l'autre, et dans certains pays, vos conducteurs se verront facturer un prix à la minute au lieu du prix réhaussé en fonction du kWh. Dans une situation de charge lente, la facture peut être plus élevée et moins prévisible qu'à la maison ou au bureau. Le mode de charge le plus coûteux est la charge rapide. Cependant, la recharge rapide dont l’accès demeure encore limité, est principalement utilisée pour les longs trajets.

Il est donc fortement recommandé de fournir à vos employés des installations de recharge au bureau et à domicile. Cela vous permet de piloter au mieux les sessions de recharge et de bénéficier du faible coût de l'électricité par rapport à celui du carburant.

4. Quelle est la fiabilité de l'autonomie WLTP donnée par l'OEM ?

L'autonomie WLTP, comme les estimations WLTP de la consommation de carburant pour les véhicules thermiques, est mesurée dans des "circonstances idéales", qui n'existent pratiquement jamais sur les routes publiques. Cela signifie que l'autonomie réelle d'un VE est inférieure en moyenne de 15 à 20 % par rapport à l'autonomie WLTP. Le chiffre exact dépend d'un certain nombre de facteurs tels que la température, la topographie, la vitesse et l'utilisation de fonctionnalités telles que la climatisation, le chauffage et le chauffage des sièges, la vitesse étant le facteur le plus important.

5. Qu'advient-il des batteries à la fin du cycle de vie du véhicule et est-ce que les VE sont neutres à 100 % en termes de CO2 ? Quel est l'impact environnemental d'un VE ?

Comme tout produit fabriqué par l'homme, les véhicules électriques ne sont pas totalement

exempts d'émissions. En fait, l'extraction des matières premières, la production des voitures, le transport et même la production d'électricité elle-même sont une source de CO2. Mais cette technologie doit être balancée avec les véhicules thermiques dont le cycle de production est également une source d'émissions de CO2, mais qui émettent beaucoup plus de CO2 tout au long de leur cycle de vie post-production. Ils brûlent du carburant pour se déplacer qui a été extrait, transporté, raffiné et traité, générant ainsi des niveaux élevés de CO2.

En outre, les batteries de voiture peuvent avoir une seconde vie lorsqu'elles atteignent 70 % de leur capacité de charge initiale (considérée comme insuffisante pour l'utilisation d'une voiture). Elles peuvent être utilisées pour stocker de l'énergie et continuer à jour un rôle pour prévenir des émissions de CO2 élevées. Et enfin, comme toutes les batteries, elles seront recyclées.

6. Comment choisir le véhicule ayant la meilleure autonomie pour mes employés ?

Les VE se présentent aujourd'hui sous de nombreuses formes et tailles, avec des capacités de batterie et des moteurs électriques variés. Certaines marques utilisent une technologie de motorisation plus efficace que d'autres. Tous ces facteurs influent sur l'autonomie réelle d'un VE.

Idéalement, vous devriez choisir un VE qui offre la meilleure combinaison de poids (plus léger = mieux), de capacité de batterie (plus = mieux) et de puissance (moins de puissance = plus d'autonomie, bien que souvent liée à des capacités de batterie plus élevées), en plus de ses capacités aérodynamiques (souvent exprimées par le "Cd", le coefficient de traînée, plus faible = mieux).

En outre, certaines options peuvent prolonger l'autonomie d'un VE, comme la pompe à chaleur - de série sur certains modèles, mais en option sur d'autres, qui permet d'optimiser la température de la batterie et de l'habitacle, en particulier lors des journées froides d'hiver.

Veillez également à utiliser la capacité de charge rapide qui permet de recharger à des vitesses de 100 kW (ou plus, et si le véhicule en est capable) en courant continu (CC), pour les trajets plus longs.

La meilleure autonomie pour vos employés ne signifie pas nécessairement l'autonomie la plus élevée. Si une autonomie élevée n'est pas nécessaire, investir dans une voiture avec une autonomie plus élevée n'est pas l'option la plus économique.

Choisissez une autonomie qui correspond à l'utilisation moyenne du véhicule, et non à son utilisation maximale. Si un employé parcourt 100 km par jour et dispose de capacités de recharge à domicile et au bureau, il n'est pas nécessaire d'investir dans un véhicule doté d'une autonomie de plus de 250 km. Bien sûr, ne pas non plus choisir un véhicule avec une autonomie de 100-150 km dans car une certaine réserve de capacité est recommandée pour les situations imprévues.

7. Dois-je m'inquiéter de la diminution de la capacité de la batterie pendant la période de location ?

Comme toute batterie lithium-ion, la batterie d'un véhicule électrique perdra de sa capacité avec le temps, bien que la détérioration des batteries des VE ne puisse être comparée à celle d'un ordinateur ou d'un téléphone portable, car les VE disposent en moyenne de meilleurs systèmes de gestion de la batterie que les ordinateurs et les téléphones. Ces systèmes empêchent les cellules individuelles de la batterie de fonctionner en dehors de leur fenêtre de sécurité, par exemple en cas de chaleur extrême pendant la charge, et prolongent ainsi la durée de vie de la batterie. Plusieurs études et rapports de clients au cours de la dernière décennie ont démontré que la détérioration de la batterie d'un VE est généralement insignifiante au cours des premières années du cycle de vie du véhicule, avec une moyenne de seulement 2 à 3 % de diminution de capacité par an.

Grâce aux progrès constants dans le domaine du développement des batteries, les fabricants offrent une garantie de 7 à 8 ans pour une moyenne de 150 000 à 160 000 km, selon le fabricant et le pays.

Quelques conseils simples pour prolonger la durée de vie de la batterie du véhicule électrique :

  • Ne chargez la batterie que jusqu'au niveau requis pour le trajet quotidien. Il est optimal d'utiliser la batterie dans la plage de charge de 20 à 80 %.
  • N'utilisez la charge rapide que pour les longs trajets et lorsque le niveau de la batterie est faible.

La charge rapide contribuera davantage à la dégradation de la batterie que la charge lente en raison de la chaleur qu'elle génère lors de la charge de la batterie.

  • Évitez de charger à 100 % lorsque ce n'est pas nécessaire.
  • Évitez de décharger complètement la batterie - chargez le VE plus fréquemment.
  • Plutôt que de maintenir la batterie de votre VE à un niveau de charge plus élevé lorsque vous savez que vous ne l'utiliserez pas pendant une longue période, maintenez-la à un niveau plus bas et chargez-la directement avant de l'utiliser.